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    L’auteur est né à Nancy dans les années 50 dans un quartier malfamé de la vieille ville. Un père égoïste, dénué de tout altruisme, qui le maltraite physiquement et psychologiquement, une mère qui n’extériorise pas ses sentiments et un frère aîné de trois ans qui l’ignore. Très jeune livré à lui-même, il va grandir dans la rue dans la délinquance avant de devenir voyou. L’alcool et les drogues sont son quotidien, vivre la nuit est un rituel, cependant il prendra à cœur d’apprendre différents métiers jusqu’à l’excellence, ce qui lui apportera un tissu relationnel très varié. Un méandre de vie de baroudeur asocial, mais toujours loyal envers son entourage et possédant beaucoup d’empathie. Il a ses propres codes, est impartial, et téméraire sans jamais craindre la peur. Ses plus gros défauts sont la rancune et la colère. C’est un sentimental, à condition toutefois de conserver sa liberté de penser, ce qui lui amènera de multiples rencontres et expériences, du bonheur et des déceptions.

 

 

 

 

 

L'auteur

   Je vais maintenant passer ma cinquante-sixième saison hivernale. Quinze ans déjà que j'ai décidé de ne plus vivre dans la marginalité, « réinséré dans la société » diront certains, « une personne morale » diront d'autres ! Je ne m'en porte pas plus mal, ni mieux d'ailleurs, sûrement à cause de ce qui m'est arrivé, mais là je ne veux pas dévoiler la fin de mon autobiographie !

 

Ce que je peux dire, c'est que j'avais trouvé le métier idéal que je partageais avec ma petite femme, mais malheureusement mon destin n'aura pas permis que le plaisir perdure. C'est pour cette raison que j’ai commencé à écrire il y a un peu plus d'un an, à mettre noir sur blanc ce qu'a été ma vie, le pourquoi et le comment de mes mésaventures et à exprimer également ce que je ressens aujourd'hui. Relater mon existence a été avant tout une sorte de thérapie, mais j'ai aussi ressenti le plaisir d'écrire des mots, alors mes doigts ne quittent plus le clavier et c'est comme ça que je me suis amusé à créer un lexique : "LES MOTS",  termes d'argot, de tzigane et de la rue, puisque c'est ainsi que je m'exprimais autrefois.

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   J'ai aussi débuté l'écriture de deux autres ouvrages, un roman policier dans la catégorie des thrillers où je m'y retrouve moi-même dans des environnements que je connaissais bien. Mais c'est fou aussi ce que l'imagination peut développer pour créer des personnages et des situations, en tout cas j'espère intriguer les lecteurs pour les tenir suffisamment en haleine afin qu'ils ne décrochent pas du texte. Mais là, il va falloir être patient, je n'en suis qu’à la moitié de mon travail, c'est juste pour vous mettre l'eau à la bouche.

   Histoire de ne pas engendrer la monotonie dans mes écrits et mes récits, j'ai presque terminé une autre catégories de récits, très particuliers puisqu'ils sont sexuels. Autant dire que la lecture en sera interdite aux moins de 18 ans, et fortement déconseillée aux personnes prudes. Je ne cache pas que certaines de ces nouvelles feront référence à mon vécu, et je suis certain que beaucoup se reconnaîtront ou remueront leur mémoire. Ça sera chaud, cru et hard, la vie quoi ! Sûrement cachée par beaucoup d'entre nous parce qu'ils ont honte d'avoir réalisé leurs fantasmes, alors que d'autres apprécieront en rêvant à la récidive. Mais j'espère donner de nouvelles idées pour casser la monotonie ou pour faire découvrir de nouvelles sensations (tant pour les hommes que pour nos dulcinées). A suivre donc... Très prochainement.

 

Actuellement

Mes pensées... Le passé

   J'étais voyou, oui et alors ! J'ai risqué ma vie nombre de fois, oui mais voilà, je suis encore là, bonne étoile ou perspicacité ?

Voyou et bohème, voleur et honnête, cool et violent, selon les moments et en fonction des situations que j'ai créées ou celles qui m'ont été imposées, la vie quotidienne quoi ! Je parle au passé car ma vie de voyou est loin derrière moi, toutefois je ne regrette rien de ce vécu sinueux, j’affirme même au contraire que j'ai eu de la chance et les couilles d'avoir fait ce qui me plaisait. Avoir  été cambrioleur, escroc, dealer, crocheteur et crapule (dans mon enfance) ne m'a pas empêché d'être loyal envers mes proches, à l'époque on avait un code d'honneur. Maintenant c'est chacun pour soit et c'est à celui qui enculera l'autre le premier. Même les politiques s'y sont mis ! En respect de cette morale, rien ni personne ne me fera changer, la trahison et la délation étant pour moi les pires défauts, intolérables, quelle qu’en soit la raison, j'en récuse le pardon.

 

   Cela ne m’a pas empêché d'avoir une vie professionnelle riche, m'adonnant à divers métiers que j'ai choisis, que j'avais envie de découvrir et qui m'ont apporté un tissu relationnel que j'ai toujours apprécié, bien qu'étrange au monde des voyous. Je devais être ce qu'on appelle un hyper actif, travaillant le jour et monte-en-l'air le soir ou appréciant le monde de la nuit. C'est sûr qu'il ne faut pas aimer traîner au lit, moi je n'avais besoin que de quelques heures de sommeil, et il m'est souvent arrivé de m'en priver sans pour cela nuire à mes employeurs.

 

   Prendre des risques, faire monter l'adrénaline, braver l'interdiction sont des facteurs qui représentaient pour moi le plaisir. La mort ! Beaucoup ont peur de vivre ce moment, je l'ai côtoyée nombre de fois, soit dans des bagarres, début d'overdose, accident de moto ou voiture, pancréatite, ou encore agressé dans le désert par des brigands ou en Espagne par des frâlés de junkies, et j'en oublie sûrement. Eh bien ! Même pas peur ! Faut être lucide, on y passera tous, pourquoi vivre le plus longtemps possible en ayant peur d'interrompre le présent ? C'est le trac de perdre ses sentiments, son argent, son petit monde matériel ? Et bah oui ! Vous perdrez tout ça un jour ! Moi je sais qu'une fois que je rendrai mon âme, je n'y penserai plus, mieux vaut rester optimiste  ! Rien de plus grisant que de rouler à 250 km/h ou de sentir l'adrénaline monter quand l'illégalité est au rendez-vous. C'est aussi ça profiter de la vie, enfin ! Je parle pour moi, chacun s'éclate comme il veut. Personnellement je préférerais en finir en m'encastrant dans un arbre ou en prenant une balle dans la tête, plutôt que d'agoniser sur un lit d'hôpital parce que mes poumons sont rôtis ou que mon cœur a des faiblesses. De toute façon, je ne crois pas en dieu (d’où l’absence de majuscule, qui n’est pas justifiée à mes yeux), je crois au destin, même si parfois il faut lui mettre son pied dans le cul pour le contrarier.

 

   Oui, j'étais drogué, et alors ! C'est pas mieux qu'alcoolique, d'ailleurs j'étais les deux, trente-sept années défoncé et quarante-cinq années alcoolisé, « heureusement que je n’ai pas peur de mourir ! » diront certains. Alors je peux donner mon avis et certifier que c'est bien l'alcool le plus dangereux, bien sûr je ne le compare pas aux drogues dures que j'ai expérimentée (héroïne, cocaïne, LSD, opium et diverses amphétamines). Le cannabis ne m'a jamais handicapé pour travailler, pour conduire ou dans mes diverses activités. Alors qu'avec l'alcool on fait n'importe quoi, on dit n'importe quoi, on devient violent et on a la gueule de bois le lendemain matin. Oui mais c'est légal !

 

   Beaucoup pensaient que j’étais une mauvaise fréquentation, c’est possible, mais j’ai eu la chance dans mon parcours de rencontrer des tas de gens formidables et de tous les milieux. Cultivés ou ignares, riches ou pauvres, plus jeunes ou plus âgés, je n’ai jamais eu de critère de sélection car le plus illettré peut être intelligent, le pauvre posséder de vraies valeurs, le vieux a de l’expérience qu’il transmet. J’ai croisé des gens soit-disant honnêtes qui étaient plus voleurs que moi, de façon différente certes ! Mais sûrement plus fourbes, à l’instar de certains de nos hommes politiques et la majorité du patronat de plus en plus requin. Fais ce que je te dis mais ne fais pas comme je fais !

   Ce que je constate, c’est qu’un voleur va monter au chtar pour quelques milliers d’euros, voir même quelques centaines, alors qu’un élu n’aura qu’une petite amende à payer, voire une inéligibilité pour avoir détourné des millions d’euros, bénéficiant souvent même d’un sursis qui ne sera pas pris en compte la fois suivante (je ne peux pas citer de nom, car en plus j’écoperais d’un procès pour diffamation). La différence est que le voleur aura fait ça pour bouffer et l’autre pour s’en mettre plein les fouilles. Cherchez  l’erreur !

 

 

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